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LUIZ INÁCIO LULA DA SILVA À SÃO PAULO, LE 7 AVRIL 2018 PHOTO MIGUEL SCHINCARIOL |
La Cour suprême du Brésil doit se prononcer demain sur une nouvelle demande de remise en liberté de l'ex-président Lula, incarcéré depuis avril pour corruption, une requête qui a peu de chances d'aboutir, tout comme les précédentes.
SERGIO MORO, PHOTOGRAPHIÉ DEVANT LA MAISON DE BOLSONARO À RIO DE JANEIRO, EST TRÈS POPULAIRE PARMI LES CONSERVATEURS |
Luiz Inacio Lula da Silva, 73 ans, purge à Curitiba (sud) une peine de 12 ans et un mois de réclusion pour corruption passive et blanchiment d'argent, mais a toujours clamé son innocence. Il est accusé d'avoir reçu un appartement en bord de mer de la part d'une société de BTP, en échange de faveurs pour l'obtention de marchés publics. Cinq des 11 juges de la Cour suprême doivent se prononcer mardi.
SUPPORTRICE DU PRÉSIDENT ÉLU BOLSONARO BRANDIT UNE POUPÉE GONFLABLE DU JUGE SERGIO MORO PHOTO SILVIA IZQUIERDO |
La défense de Lula considère que le juge Moro l'a condamné pour empêcher son élection et accéder ainsi au rang de ministre dans le futur gouvernement Bolsonaro. La semaine dernière, la procureure de la République Raquel Dodge avait souhaité que cette demande soit rejetée, considérant ces arguments "infondés", la condamnation étant tombée en juillet 2017, quand l'élection de M. Bolsonaro était encore considérée comme hautement improbable. "Quand il a prononcé la sentence, Sergio Moro n'aurait pas pu imaginer que plus d'un un plus tard il serait invité à devenir le ministre de la Justice du président élu", a-t-elle affirmé.
BOLSONARO DANS LES RÉSEAUX DESSIN RAMIRO ALONSO |