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| LES IMAGES DU DÎNER DU G20 LAISSENT VOIR QUI EST ASSIS À CÔTÉ DE TRUMP, MERKEL OU POUTINE PHOTO EFE |
Le porte-parole du Kremlin a commenté les propos du Secrétaire d'État américain Mike Pompeo qui avait évoqué la libération des marins ukrainiens comme une condition indispensable à la tenue d'une rencontre entre les Présidents Trump et Poutine, rappelant que Washington en avait autant besoin que Moscou.Sputniknews
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| « UN DIVORCE INÉVITABLE? » PHOTO EFE |
Dans un commentaire accordé à Sputnik en marge du sommet du G20, Dmitri Peskov a précisé qu'une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump n’était, semble-t-il, pas possible dans l’immédiat.
«Dans un proche avenir, il ne semble guère possible qu'une rencontre ait lieu», a indiqué M. Peskov.
Il a également commenté les propos du Secrétaire d'État américain Mike Pompeo qui avait évoqué comme une condition nécessaire à la tenue de cette rencontre la libération des marins ukrainiens arrêtés par les gardes-frontières russes.
«Ce n’est pas une condition. Il ne faut pas poser de condition à l'organisation de cette rencontre. Nous, comme les Américains, avons besoin de cette rencontre», a-t-il ajouté.
Toujours dans la journée de samedi, le conseiller du chef du Kremlin, Iouri Ouchakov, a fait savoir que des représentants de la Maison-Blanche avaient pris contact avec l'administration du Kremlin après l'annulation de la rencontre entre les deux dirigeants qui était prévue en marge du sommet du G20 à Buenos Aires.
Plus tôt le leader américain a annulé sa rencontre avec Vladimir Poutine prévue en Argentine, pays qui accueille le sommet du G20 de 2018. Selon Donald Trump, il a pris cette décision après avoir consulté le rapport sur l'incident survenu le weekend dernier en mer Noire.
Dans la matinée du 25 novembre, trois navires de la Marine ukrainienne ont violé la frontière russe, effectuant des manœuvres dangereuses et refusant d'obtempérer aux ordres des garde-côtes. L'incident s'est produit au niveau du détroit de Kertch, qui sépare la mer d'Azov de la mer Noire.
Les garde-côtes russes ont dû avoir recours aux armes pour arrêter les vaisseaux ukrainiens. La Russie a ouvert une enquête à la suite de la violation de sa frontière nationale, alors que le Président ukrainien Piotr Porochenko a promulgué un décret, approuvé par le Parlement ukrainien, instaurant la loi martiale dans certaines zones du pays pour une durée de 30 jours à dater du 28 novembre.
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