samedi 4 décembre 2010

LA VICTIME : JEAN-YVES CLAUDET


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BERNARD CHANFREAU, MONTRANT UNE PHOTO DE SON FRÈRE
ALPHONSE CHANFREAU,  ET DES TROIS AUTRES DISPARUS,
GEORGES KLEIN, ETIENNE PESLE ET JEAN-YVES CLAUDET-FERNANDEZ
PHOTO REUTERS
Ingénieur de profession, Jean-Yves Claudet était adhérent du Movimiento Izquierda Revolucionaria (Mouvement de la Gauche Révolutionnaire - MIR). Arrêté à deux reprises en 1973, il a été détenu pendant un an. Libéré, il a immédiatement été transféré à l’Ambassade française et embarqué sur un vol à destination de France.

De France, Jean-Yves Claudet a contribué à l’installation d’une cellule du MIR en Argentine.

L'enquête a en outre conclu que Jean-Yves Claudet-Fernandez avait été enlevé en Argentine, à Buenos Aires, sans doute dans le cadre du «plan Condor», vaste opération d'assassinats d'opposants mise au point par plusieurs dictatures d'Amérique latine, dont le Chili.

Il s’est rendu à Buenos Aires le 30 octobre 1975, en possession de microfilms. Il a été interpellé à l’Hotel Liberty le 1er novembre 1975 par les agents de la police secrète argentine (SIE), dans le cadre du Plan Condor. Un représentant de la Direction nationale du renseignement au Chili (DINA) à Buenos Aires a par la suite prévenu dans un mémorandum adressé à sa hiérarchie, que Jean-Yves Claudet « Ya no existe » –n’existe plus.