"Ils demandent une révision de leur peine, qui est un de leurs droits, et l'accès à certains avantages", a indiqué une source au sein de la gendarmerie. Un député communiste, Hugo Gutierrez, qui a visité vendredi la prison de Santiago Sud, a indiqué qu'initialement autour de 2.500 détenus avaient entamé un mouvement de grève de la faim mardi pour des meilleures conditions de détention, et certains bénéfices, comme les permissions sous conditions. La prison de Santiago sud, la plus importante et la plus engorgée du pays, a été le théâtre d'une protestation de détenus et de heurts avec les surveillants dans la nuit de mercredi à jeudi.