Le milliardaire Piñera, figure de proue du monde des affaires chilien jusqu'à son accession à la présidence en mars, était le premier actionnaire du club, dont il détenait 13,7% des actions. La vente a eu lieu vendredi à la Bourse du Commerce de Santiago.
Colo Colo, champion du Chili 2009, est le club le plus populaire du pays (son nom vient d'un ancien chef indien Mapuche et d'un félin des Andes).
Il constituait l'un des multiples intérêts économiques de Piñera, raillé par ses adversaires comme le "Berlusconi chilien".
Le chef de l'Etat, qui figure parmi les 450 plus grosses fortunes du monde selon le magazine Forbes, avait aussi des parts dans l'aviation (la compagnie chilienne LAN), la banque, la monétique, les médias (la chaîne Chilevision), dont il s'est défait peu à peu depuis son élection en janvier.
Il souhaitait conserver pour des raisons affectives ses parts dans Colo Colo, "moins de 1%" de son patrimoine, selon lui. Mais il s'est retrouvé là aussi au cœur d'une polémique, accusé d'avoir influencé, avec les autres grands clubs, l'élection récente du président de la Fédération (ANFP).
Le scrutin controversé a vu la défaite du président sortant Harold Mayne-Nicholls, ce qui a entraîné le départ de Marcelo Bielsa, le sélectionneur argentin adulé au Chili pour avoir relancé la sélection, qu'il a conduite en 8e de finale du Mondial 2010.
L'élection a depuis été invalidée, et un nouveau scrutin aura lieu en janvier. Son résultat pourrait ouvrir la voie au maintien de Bielsa.
msa/jlv/gf/dro
Colo Colo, champion du Chili 2009, est le club le plus populaire du pays (son nom vient d'un ancien chef indien Mapuche et d'un félin des Andes).
Il constituait l'un des multiples intérêts économiques de Piñera, raillé par ses adversaires comme le "Berlusconi chilien".
Le chef de l'Etat, qui figure parmi les 450 plus grosses fortunes du monde selon le magazine Forbes, avait aussi des parts dans l'aviation (la compagnie chilienne LAN), la banque, la monétique, les médias (la chaîne Chilevision), dont il s'est défait peu à peu depuis son élection en janvier.
Il souhaitait conserver pour des raisons affectives ses parts dans Colo Colo, "moins de 1%" de son patrimoine, selon lui. Mais il s'est retrouvé là aussi au cœur d'une polémique, accusé d'avoir influencé, avec les autres grands clubs, l'élection récente du président de la Fédération (ANFP).
Le scrutin controversé a vu la défaite du président sortant Harold Mayne-Nicholls, ce qui a entraîné le départ de Marcelo Bielsa, le sélectionneur argentin adulé au Chili pour avoir relancé la sélection, qu'il a conduite en 8e de finale du Mondial 2010.
L'élection a depuis été invalidée, et un nouveau scrutin aura lieu en janvier. Son résultat pourrait ouvrir la voie au maintien de Bielsa.
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