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opératif policier à l'ambassade du Chili à Rome. Photo AFP |
Cette explosion est intervenue deux jours après la découverte d'une bombe artisanale sans détonateur à bord d'une rame de métro vide dans la capitale italienne.
Piste anarchiste évoquée
L'attentat n'a pas été revendiqué pour l'instant. "Pour le moment, nous n'avons connaissance d'aucune revendication. Les forces de l'ordre sont immédiatement intervenues et sont au travail", a indiqué l'ambassade de Suisse à Rome dans un communiqué. Un porte-parole du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) interrogé par l'ATS a également affirmé que personne n'avait revendiqué l'attentat dans l'immédiat.
Selon les enquêteurs, cités par le quotidien "Corriere della Sera" sur son site internet, une des pistes principales à l'heure actuelle serait celle des "milieux anarchistes de la mouvance écologiste-terroriste".
Une autre piste envisagée est celle "d'un attentat organisé par des groupes anarchistes insurrectionnels", en raison de l'emprisonnement dans des établissements suisses de plusieurs membres de cette mouvance.
Ces sources rappellent notamment que plusieurs anarchistes italiens sont actuellement incarcérés en Suisse. Parmi eux figurent trois militants - deux Italiens et un Suisse résidant dans la Péninsule - arrêtés le 15 avril à Zurich et soupçonnées d'avoir préparé une attaque à l'explosif contre le siège suisse d'IBM à Rüschlikon (ZH).