Le juge chargé de coordonner ces dossiers s'est rendu compte que beaucoup de victimes n'avaient jamais déposé de plainte et a donc chargé un procureur de le faire à leur place, a indiqué à l'AFP Alicia Lira, présidente de l'association des parents d'exécutés politiques.
Cette mesure est "très importante et vient renforcer ce que nous exigeons, que la vérité soit établie et que justice soit faite pour toutes les victimes de violations des droits de l'homme sous la dictature", a-t-elle déclaré.
Le régime militaire s'est soldé par 3.150 tués ou disparus et 28.000 cas de torture.
A l'heure actuelle, 560 anciens militaires sont poursuivis pour des crimes commis sous la dictature.