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cérémonie d'assermentation des nouveaux ministres. PHOTO Alex Ibañez |
La presse avait pressenti l'imminence d'un remaniement, après la chute de popularité de Piñera, qui a fini 2010 à 47% d'opinions favorables, contre 63% trois mois plus tôt, au moment du sauvetage très médiatique de 33 mineurs. Le gestion de l'énergie a été mise en cause début 2011 après une hausse locale des prix du gaz, traditionnellement subventionné dans cette région sub-polaire, provoquant des manifestations suivies de heurts qui se sont soldés par la mort de deux personnes. L'organisation des transports est également un sujet sensible, en raison du mécontentement qu'elle suscite à Santiago, la capitale.
La démission avant-hier du ministre de la Défense, Jaime Ravinet, a marqué le départ d'une des rares figures d'ouverture du gouvernement, débauché du Parti democrate-chrétien (centre). Le remaniement annnoncé par la porte-parole du gouvernement, Eva von Baer, "renforce le lobe cérébral politique" du gouvernement, a estimé le principal parti de la coalition, la Rénovation nationale (RN), dont est issu Piñera.
Les entrants sont des cadres de parti: à la Défense Andres Allamand de RN, et au Travail Evelyn Mathei, de la très conservatrice UDI. Le titulaire des Transports reste à désigner et l'Energie est associée au portefeuille des Mines de Laurence Golborne, loué pour le sauvetage des 33 mineurs.