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Photo distribuée à la presse par le Ministère de l’intérieur colombien. Celle-ci dans le Journal chilien La Tercera du 31/10/2010. Avec le titre « Santos (Président colombien) affirme que le chilien détenu était le lien avec les Farc et il demandera son extradition » |
Olate est accusé d’avoir des liens illicites avec les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC). Le chilien n'a jamais nié avoir eu un contact avec Luis Devia Silva, qui fut connu comme Raúl Reyes - numéro 2 de la guérilla colombienne, jusqu'à ce qu'il sois abattu dans l’attaque illégale dont il fut l’objet dans le territoire équatorien le 1er mars 2008.
D’après les révélations de la presse, d’autres délits lui seraient imputés, à savoir « blanchiment d'argent », et « infraction à la loi de contrôle d'armes ». D'un autre côté, on parle d'un lien entre Olate Céspedes et la Coordinadora Arauco-Malleco, CAM (Coordination Arauco-Malleco) communauté Mapuche chilienne et la guérilla des FARC.
Le milliardaire Sebastián Piñera, Président du Chili a déclaré dans une récente visite en Colombie : « Si Manuel Olate est coupable, le Chili fera tout son possible pour qu’il ne reste pas impuni ».
Le cas de Manuel Olate est, comme le dénonce l’édition chilienne du Monde diplomatique dans son éditoriale de décembre 2010, « une opération planifiée par des officiers militaires et d'Intelligence de la Colombie qui porte sur plusieurs pays et qui cherche, entre autres objectifs, à installer le conflit colombien dans toute la région. »
Si l'extradition est prononcée, l'internationalisation du conflit intérieur colombien, vieux de plus de 40 ans, sera alors une réalité.
M.C.