« Le président Evo Morales aurait déclaré que la plupart de ces véhicules, étant utilisés par des conducteurs n'ayant pas nécessairement conscience d'acquérir une voiture volée, pouvaient être légalisés afin de ne pas léser les acheteurs ». Les autorités chiliennes et brésiliennes auraient alors manifesté leur désaccord avec la politique menée par le président bolivien, arguant que cela ne ferait qu'exacerber la contrebande qui impacte déjà fortement les zones frontalières de ces pays » informe Geos.
De véritables réseaux de trafic de voitures volées se seraient développés au Brésil, notamment dans les zones urbaines de la côte-est, où la concentration de véhicules de luxe est plus importante que dans le reste du pays. Ces voitures traverseraient le pays pour être revendus à des prix avantageux en Bolivie. Par ailleurs, les bandes criminelles impliquées dans ce trafic sont actuellement dans une logique de diversification de leurs activités criminelles : les véhicules volés serviraient également de vecteur pour l'acheminement de la drogue et la contrebande.