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| LA RELIGION A JOUE UN ROLE ACTIF DANS LA CAMPAGNE DU DEUXIEME TOUR. DAVID MERCADO / REUTERS DU 05-06-2011 |
Ollanta Humala un ancien militaire de 48 ans qui avait été battu au second tour en 2006, obiendrait entre 52,5 et 52,7% des voix, selon les sondages de trois instituts, CPI, Ipsos-Apoyo et Datum, diffusés par les télévisions péruvienne peu après la clôture du scrutin à 16H00 locales (21H00 GMT).
La rivale de M. Humala, la députée de la droite populiste Keiko Fujimori, 36 ans, fille de l'ancien président autoritaire des années 1990-2000 aujourd'hui emprisonné pour corruption et violation des droits de l'Homme, obtiendrait entre 47,3 et 47,5% des voix, selon les instituts.
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Des paysans d'UNE communauté d'Urubamba, département de Cusco, dans la Sierra du sud du Pérou. Près de 20 millions de Péruviens étaient appelés aux urnes. Photo SENGO PÉREZ / EFE |
Les sondages des derniers jours montraient M. Humala et Mme Fujimori en situation d'égalité technique.
Près de 20 millions de Péruviens étaient appelés à désigner un successeur au président Alan Garcia (centre-droit) qui ne pouvait briguer deux mandats successifs.
M. Humala, qui avait été stigmatisé par sa rivale pour son affinité soupçonnée avec le socialisme radical du Vénézuelien Hugo Chavez, a bâti sa campagne sur la promesse d'une "grande transformation" du Pérou, et d'une plus juste répartition de la croissance record depuis une décennie.
La victoire de M. Humala consacrerait le grand retour de la gauche au pouvoir au Pérou, 36 ans après le régime militaire du général Juan Velasco Alvarado (1968-75), un nationaliste de gauche parvenu au pouvoir et chassé par des coups d'Etat.