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ILLUSTRATION IVAN LIRA |
Le Vénézuéla, pays de naissance du plus grand libérateur de l’Amérique Latine, Simon Bolivar, subit depuis une décennie le harcèlement diplomatique et médiatique du plus puissant des empires qui aient jamais existé : Les Etats Unis d’Amérique du nord.
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« SIMON BOLIVAR » TEXTE ET MUSIQUE DE RUBÉN LENA, ISIDRO CONTRERAS
INTERPRÉTÉ PAR INTI ILLIMANI ET MARIA ILVA BIOCALTI (MILVA)
PARU DANS L'ALBUM « MILVA – LIBERTÀ »
ENREGISTRÉ EN 1975, EN ITALIE
– SOUS LE LABEL RICORDI – ALBUM VINYL (LP), SMRL 6172
LICENCE YOUTUBE STANDARD
« SIMON BOLIVAR » TEXTE ET MUSIQUE DE RUBÉN LENA, ISIDRO CONTRERAS
INTERPRÉTÉ PAR INTI ILLIMANI ET MARIA ILVA BIOCALTI (MILVA)
PARU DANS L'ALBUM « MILVA – LIBERTÀ »
ENREGISTRÉ EN 1975, EN ITALIE
– SOUS LE LABEL RICORDI – ALBUM VINYL (LP), SMRL 6172
LICENCE YOUTUBE STANDARD
En tant que société s’étant construite et enrichie sur le dos de millions d’esclaves et de leur travail forcé et gratuit, cette minorité raciste au pouvoir aux USA s’inquiète de ne pas pouvoir soumettre à l’esclavage de ses diktats l’ensemble de l’Amérique Latine, qu’elle considère son « arrière cour».
La liste serait longue pour rappeler les nombreuses interventions du pouvoir étasunien sur le continent américain pendant plus d’un siècle, qu’il se soit agi d’assassiner des présidents élus démocratiquement, de promouvoir des luttes fratricides et des génocides pour protéger les sacrosaints privilèges et intérêts des sociétés transnationales implantées sur ces territoires.
Mais rien de tout cela n’aurait la dramatique ampleur que l’histoire nous montre, sans le concours de gouvernements caniches prêts à se retourner contre leurs peuples et leurs pays frères pour ne pas contrarier le maître, tout en léchant sa main et en espérant leur récompense.
Les laquais de quelques gouvernements latino-américains n’ont pas fait défaut cette fois et se retournent aussitôt contre le pouvoir légitimement constitué au Venezuela et contre son peuple. Chacun-e les reconnaîtra et ils devront rendre des comptes aussi pour cela devant leurs propres citoyens et citoyennes.
L’Association d’Ex-Prisonniers Politiques Chiliens qui résident en France souhaite que l’Union Européenne reste à l’écart de cette vague de menaces qui pèsent sur le Venezuela, pays souverain et démocratique. Impossible de ne pas évoquer des épisodes récents d’ingérence entre des pays européens, des tensions qui ne font que rappeler les années les plus sombres de l’histoire de l’Europe.
Nous invitons nos adhérent-e-s et ami-e-s à rester informé-e-s objectivement et vigilant-e-s sur le déroulement des évènements au Venezuela, pays frère que nous portons pour beaucoup dans nos cœurs car il fut aussi une terre d’asile pour des milliers d’exilés chiliens ayant subi la prison, la torture, la perte d’êtres chers et finalement l’expulsion du pays pendant la dictature aux années 1970.
Le Conseil d’Administration
Paris, le 28 janvier 2019