jeudi 2 mai 2019

ILS MENTENT POUR JUSTIFIER DE NOUVELLES AGRESSIONS CONTRE CUBA



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STEVE SACK • STAR TRIBUNE 
« Il n'y a pas de troupes de sécurité cubaines au Venezuela », a affirmé en conférence de presse, Johana Tablada, Directrice adjointe de la Direction chargée des États-Unis au ministère cubain des Relations extérieures
 
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« Il n'y a pas de troupes de sécurité cubaines au Venezuela », a affirmé en conférence de presse, Johana Tablada, Directrice adjointe de la Direction chargée des États-Unis au ministère cubain des Relations extérieures

« Il n'y a pas de troupes cubaines au Venezuela. Il n'y a pas de troupes de sécurité cubaines au Venezuela. Cuba ne participe ni avec des troupes ni avec du personnel militaire aux opérations militaires au Venezuela. Ces calomnies constituent une offense contre le peuple cubain, contre le Gouvernement de Cuba, contre le peuple vénézuélien et contre la communauté internationale, contre les États souverains et le peuple étasunien qui mérite de connaître la vérité. »

Telles ont été les déclarations à la presse, le mercredi 1er mai, de Johana Tablada, Directrice adjointe de la Direction chargée des États-Unis au ministère cubain des Relations extérieures.

Tablada a rappelé qu'au cours de ces dernières semaines, le gouvernement cubain a dénoncé une série d'accusations, de mensonges et de calomnies sur la nature des relations de coopération entre Cuba et le Venezuela, proférés par « un menteur pathologique, l’ancien ambassadeur John Bolton, qui a une longue histoire de conflits avec la vérité, et qui est à l’heure actuelle Conseiller à Sécurité nationale du gouvernement des États-Unis.

Elle a rappelé que Bolton a menti sur l'existence d'armes chimiques en Irak et d'armes biologiques à Cuba en 2002, des mensonges qui lui ont valu de ne pas être nommé au poste d'ambassadeur aux Nations Unies, son propre parti ayant voté contre lui lors d’une audience du Sénat de son pays. « Un tel personnage devrait être empêché d’exercer à nouveau une charge publique à un niveau aussi élevé », a-t-elle déclaré.

La diplomate cubaine a affirmé que la spirale croissante d'accusations de ces derniers jours a pour but de masquer l'échec de l’intense politique d'agressions du gouvernement des États-Unis contre le Venezuela et la frustration après la deuxième tentative ratée de coup d'État organisée contre le gouvernement légitime de Nicolas Maduro. « Son objectif est de cacher la réalité du soutien qui existe au Venezuela à l’égard du gouvernement et de la révolution bolivarienne et l’absence de soutien envers les soi-disant dirigeants autoproclamés choisis par les États-Unis ».

Pour Johana Tablada, en affirmant que nous avons 20 000 soldats au Venezuela et que nous intervenons dans ses affaires intérieures, « ce que même le gouvernement des États-Unis sait être faux », l’objectif poursuivi est de trouver le prétexte le plus commode pour imposer et justifier de nouvelles mesures d'agression contre le peuple cubain.

Et de souligner que dans ce même schéma d'hostilité, le président des États-Unis a menacé l'Île de proclamer un « blocus total » si les « troupes » cubaines n'étaient pas retirées du Venezuela. « Nous ne pouvons pas retirer du Venezuela ce qui n’existe pas. Il s’agit d’une déclaration irrespectueuse qui masque une nature cruelle quant à la portée que pourrait avoir ces mesures contre notre peuple. »

Johana Tablada a souligné que les annonces de ces derniers jours semblent oublier que depuis 60 ans le peuple cubain a subi le système de sanctions unilatérales et de mesures coercitives le plus complet, complexe et absurde de l'histoire et que « Bolton hallucine quand il affirme que le monde entier soutient les sanctions ».

En cas de recrudescence du blocus, « notre pays, notre peuple et notre gouvernement, comme toujours, dénonceront cette décision. Cuba condamnera l’escalade de sanctions et le peuple cubain résistera et vaincra », a-t-elle conclu. 


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