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CORTÈGE DE LA MANIFESTATION CGT DU 1ER MAI 2019 À PARIS PHOTO ANDREA MANTOVANI |
Cette stratégie court-termiste favorisait, dans le cortège de ce 1er mai à Paris marqué par des affrontements, la convergence des gilets rouges et des gilets jaunes.Par Laurence Dequay
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« NON À LA BÉNALISATION DES VIOLENCES POLICIÈRES » |
Sur l'estrade ensoleillée, Laurent Berger (CFDT) annonçait surtout avec des yeux pétillants, son rendez-vous lundi 6 mai à Matignon avec le Premier ministre. L'occasion de discuter de prime transport, de logement, de transition énergétique. "Les détails pratiques ne sont pas encore réglés mais on abordera presque tous les sujets que nous avions listés avec 19 organisations. Enfin, la porte de l'exécutif s'entre-ouvre, à nous d'y glisser le pied", appuyait-il, très satisfait de revenir au centre du jeu, après des mois de mépris. il avait en effet proposé dès novembre 2018 à Edouard Philippe de tenir avec tous les partenaires sociaux, des élus, des ONG un "Grenelle du pouvoir de vivre" pour répondre aux gilets jaunes. En aparté, Berger glissait même que la CFDT revendiquerait aussi une hausse de toutes les grilles salariales, incluant le Smic. "La mobilisation des gilets jaunes a été utile car elle a mis au premier plan les difficultés de salariés, indépendants précaires que nous représentons mal, saluait-il. La violence cependant n'a pas lieu d'être en démocratie." Dès midi, l'élégante petite place de l'Odéon se vidait rapidement, sans que l'on note la présence appuyée de policiers, ou le moindre gilet jaune...
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