mercredi 29 janvier 2014

CHILI : AFFAIRE JAIME GUZMÁN – UNE COMPLICE FRANÇAISE ARRÊTÉE À HAMBOURG

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MARIE EMMANUELLE VERHOEVEN. PHOTO HEBDOMADAIRE CONSERVATEUR CHILIEN « QUÉ PASA »  

Celle qui se faisait appeler « commandante Ana » est une française, de son vrai nom Marie Emmanuelle Verhoeven, et était sous le coup d'un mandat d'arrêt international. Elle aurait joué un rôle dans la fuite des meurtriers, et attend aujourd'hui son extradition pour être jugée au Chili. Selon la justice chilienne, elle détiendrait, en plus d'informations sur cette affaire, des éléments importants sur la séquestration de Cristián Edwards en 1990, également perpétrée par le Front Patriotique Manuel Rodriguez (FPMR).

Après sa fuite du Chili au début des années 1990, elle serait rentrée en France et aurait vécu à Nantes avec son fils, travaillant dans un foyer pour mineurs comme psychologue.

Rappel des faits

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GUZMÁN ET MELERO AVEC PINOCHET
Le 1er avril 1991, le sénateur, avocat et professeur de droit constitutionnel Jaime Guzmán est assassiné aux abords du campus Oriente de l'Universidad Catolica (Nuñoa), par un commando d'extrême gauche composé de Raúl Escobar Poblete (alias « comandante Emilio ») et Ricardo Palma Salamanca (alias « El Negro »), activistes du Front Patriotique Manuel Rodriguez (mouvement militaire créé par le Parti communiste sous la dictature). Jaime Guzmán est considéré comme « l'idéologue » du régime de Pinochet, ayant grandement participé à la rédaction de la Constitution en 1980, et ayant fondé le parti de l'Union Démocrate Indépendante (UDI). Récemment le film chilien « El Tio » évoquait cet homme considéré comme brillant et dont l'homosexualité reste un tabou au sein de la droite conservatrice.