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ALEXIS TSIPRAS ET PABLO IGLESIAS, LES LEADERS
DE SYRIZA (GRÈCE) ET PODEMOS (ESPAGNE).
PHOTO DANI POZO.
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N'ayant pas de devises propres, des pays
ILLUSTRATION PAR MANOS SYMEONAKIS |
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Si, dans un premier temps, les Grecs ont cru à ces remèdes, cela n'a pas duré, observe encore Harold Meyerson. « Après trois années de désespoir, ils ne voient toujours pas le bout du tunnel : leur patience est à bout ». Comme les Espagnols, ils sont nombreux à s'opposer aux politiques d'austérité et aux partis qui les ont fait appliquer. C'est à la faveur de ces mouvements qu'ont émergé de nouveaux partis de gauche qui caracolent en tête des sondages: Syriza en Grèce, Podemos en Espagne. «Alors qu'un parti néo-nazi (Aube Dorée) a émergé en Grèce, les sondages indiquent que les Grecs lui préfèrent le néo-keynésien Syriza. Voilà une réponse éminemment raisonnable à la misère complètement déraisonnée que les Allemands leur ont imposé ».