Michal Hernik, pilote KTM, a été retrouvé sans vie à 300 mètres de la piste, à 16h03, a précisé un communiqué de l’organisation de la course, et il ne portait pas son casque, a précisé le directeur de l’épreuve, Etienne Lavigne, qui a également souligné devant la presse que sa moto ne présentait pas de traces de choc.
Suite à la perte du signal normalement émis par la balise iritrack du concurrent, à 14h37, et constatant l’absence du concurrent au bivouac d’arrivée, à 15h16, la direction de la course a aussitôt dépêché un hélicoptère sur place. Mais le médecin à bord de l’appareil n’a pu que constater la mort du pilote, qui occupait mardi matin la 84e place au classement.
Catégorie la plus meurtrière
39 ans, Michal Hernik était un « bleu » du Dakar, qu’il découvrait pour la première fois, après avoir participé à l’Abu Dhabi Desert Challenge en 2014 et au rallye du Maroc en 2013.
Depuis l’arrivée du Dakar en Amérique du Sud, seule les éditions 2010 et 2011 n’ont pas été frappées par la mort d’un concurrent, avec les décès du Français Pascal Terry en 2009, de l’Argentin Jorge Martinez Boero en 2012, du Français Thomas Bourgin en 2013, dans un accident de la route avec des carabiniers chiliens, et du Belge Eric Palante en 2014. Tous des motards, la catégorie la plus meurtrière de l’épreuve.