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Parmi les causes les plus probables de décès massif, les scientifiques émettent la probable présence de biotoxines marines (substances toxiques produites par des algues) sur la chaîne trophique (ensemble de chaînes alimentaires reliées entre elles au sein d’un écosystème). L’analyse des cadavres n’a pas permis d’identifier des traces de blessures, ce qui laisse à penser que les baleines seraient mortes d’un virus ou d’une marée rouge (augmentation rapide de la concentration de phytoplancton toxique).
Au cours de la dernière expédition, des échantillons de peau ont été prélevés pour procéder à des études génétiques, leur système auditif a également été examiné pour étudier un possible traumatisme acoustique, et une analyse a également eu lieu sur organes internes sans oublier une recherche sur le système digestif, un moyen de détecter la présence de biotoxines marines.
Ulloa a précisé que les conclusions des autopsies devraient être disponibles au cours du mois de mars, mais que la présence de biotoxines dans la chaîne alimentaire reste l’hypothèse privilégiée.
Il a remercié le soutien logistique de la Marine, une institution qui a mis à disposition l’un de ses avions pour procéder à un survol de la région en janvier et qui a permis par la suite l’arrivée sur zone en bateau.
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Et alors que les recherches se poursuivent sur les cadavres de baleines, les scientifiques viennent de révéler la découverte de plus 100 lions de mer décédés, la plupart des nouveau-nés, leurs dépouilles ont été ramenées sur une petite péninsule du nord du Chili, sur la côte Pacifique. Avec le réchauffement de l’océan en raison de la présence du phénomène climatique El Niño, le phytoplancton se fait plus rare qu’en eau froide, celui-ci constitue la base de l’alimentation des sardines et anchois, or les lions de mer se nourrissent essentiellement de ces poissons, un bouleversement de la chaîne alimentaire qui expliquerait ces décès.
Pour le spécialiste Guerra-Correa, les faits sont moins graves pour les lions de mer que pour les baleines en justifiant ses propos « à la différence d’autres espèces affectées, cette espèce de lions de mer (Arctocephalus australis) est capable de nager beaucoup plus profondément et peuvent trouver des poissons qui ne sont pas présents en eaux peu profondes ».