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MANIFESTAT PHOTO PATRICK HERTZOG |
Plus tôt dans la journée, trois manifestants ont été interpellés à Paris, et deux policiers légèrement blessés, selon une source policière, lorsque des incidents ont éclaté en marge d'un cortège improvisé. Des établissements bancaires et une agence immobilière ont subi des dégradations entre République et Nation, a constaté une journaliste de l'AFP. La police a dénoncé la présence de « quelques casseurs » dans le cortège.
Une mobilisation « largement » supérieure à celle du 9 mars 2016
À Rennes, des centaines de manifestants ont envahi la gare et sont descendus sur les voies, provoquant l'interruption du trafic pendant une trentaine de minutes. Plusieurs, certains avec des cagoules, se sont rendus devant la mairie et des gaz lacrymogènes ont été tirés pour empêcher une intrusion dans le bâtiment. A Marseille, des échauffourées ont brièvement éclaté entre une centaine de jeunes, certains cagoulés, et des policiers devant un commissariat sur la Canebière.Les cortèges rassemblaient 3.000 personnes à Lyon, 2.200 à Bordeaux, 1.300 à Grenoble, 2.500 à Toulouse, un millier à Perpignan, entre 700 et 1.000 à Rodez, 2.000 à Tours, 1.200 à Strasbourg, selon la police. A côté des étudiants et lycéens marchaient aussi des sympathisants syndicalistes (CGT, FO etc.) et du Parti communiste ou du Nouveau parti anticapitaliste (NPA).
Le ministère de l'Education nationale avait auparavant décompté 115 lycées bloqués en France, totalement ou partiellement, sur 2.500 lycées publics. Les organisations lycéennes évoquent une mobilisation « largement » supérieure à celle du 9 mars, parlant de 120 à 200 établissements bloqués. Côté universités, plusieurs sites étaient fermés: certains campus parisiens (Sorbonne, Tolbiac, Saint-Denis), Lumière-Lyon II et le campus Victoire à Bordeaux.