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Le Monde.fr avec AFPLe [procureur Cassio Roberto Conserino du] parquet de Sao Paulo a requis jeudi 10 mars 2016 le placement en détention provisoire de l’ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva. Le procureur précise avoir réclamé des poursuites pénales pour occultation de patrimoine contre l’ancien chef d’Etat (2003-2010).
CASSIO CONSERINO LE PROCUREUR QUI VEUT « SE PAYER » LULA
LUIZ INÁCIO LULA DA SILVA
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« Atteinte à l’ordre public »
Le procureur de Sao Paulo estime que l’ex-président « a porté atteinte à l’ordre public » en appelant le 4 mars la population à descendre dans les rues pour dénoncer la « persécution judiciaire » dont il se dit l’objet. « Sa détention préventive est nécessaire pour le bon déroulement de l’instruction, car il est démontré qu’il se prévaut de sa condition d’ex-président pour se situer au-dessus de la loi », argumentent les procureurs.
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Le procureur de Sao Paulo estime que l’ex-président « a porté atteinte à l’ordre public » en appelant le 4 mars la population à descendre dans les rues pour dénoncer la « persécution judiciaire » dont il se dit l’objet. « Sa détention préventive est nécessaire pour le bon déroulement de l’instruction, car il est démontré qu’il se prévaut de sa condition d’ex-président pour se situer au-dessus de la loi », argumentent les procureurs.
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UNE DE « VEJA » DU MOIS DE
JANVIER 2016
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Le procureur Cassio Roberto Conserino a affirmé à la revue Veja le mois de janvier 2016, que des témoins affirmaient que l'ancien président était le propriétaire d'un luxueux appartement dans la ville de Guaruja.Dans un document annexe dont l’Agence France-Presse (AFP) a obtenu copie, les magistrats poursuivent :
Lula dément être le propriétaire de l'appartement et affirme n'avoir commis aucune infraction à la loi.
« Il ne peut en aucun cas inciter la population à s’insurger contre les investigations criminelles du ministère public, la police, pas plus que contre les décisions du pouvoir judiciaire. »Ces derniers développements ont lieu dans un climat politique très lourd, à trois jours des manifestations nationales convoquées par des mouvements d’opposition pour réclamer le départ du pouvoir de Dilma Rousseff, qui est visée par une procédure parlementaire de destitution.