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Selon l'Institut de géophysique américain (USGS), l'épicentre du  séisme, de magnitude 6,3, se trouvait à une profondeur de 111.3  kilomètres, à un peu moins de 100 km de la ville de Calama, dans la  région désertique d'Atacama, dans l'extrême nord du pays, frappé en 2010  par un tremblement de terre et un tsunami meurtriers.
Le Bureau  national des Urgences du Chili, l'Onemi, n'a pas fait état de "situation  d'urgence" à la suite de ce séisme, survenu dans les régions d'Arica et  d'Atacama, et, d'après lui, de magnitude de 6,4.
Le séisme "ne  présente pas les caractéristiques pouvant provoquer un tsunami" sur les  côtes chiliennes, a ajouté l'Onemi, citant le Service hydrographique et  océanographique de la Marine.
Le centre d'alerte au tsunami pour le Pacifique a également écarté, pour le moment, toute menace d'un tsunami destructeur.
Aucun dommage n'avait été signalé vers 17H00 GMT.
Le  27 février 2010, un séisme de magnitude 8,8, suivi d'un tsunami, avait  dévasté la région centre-sud du Chili, frappant en particulier la ville  de Concepcion, faisant 524 morts et 31 disparus. Plus de 220.000  familles s'étaient retrouvées sans abri.
Le Chili, pays d'intense  activité sismique, a enregistré en 1960 à Valdivia (sud) la secousse le  plus forte jamais mesurée, de magnitude 9,5. Elle avait fait 5.700  morts.
Pour mesurer la puissance d'un séisme, l'USGS utilise la  "magnitude de moment" (Mw). Sur cette échelle ouverte, un séisme  atteignant une magnitude d'au moins 6 est considéré comme fort.
