"Nous allons investir plus de 4 milliards de dollars dans la région de l'Araucanie (sud) pour améliorer les écoles, construire des dispensaires et créer des opportunités professionnelles", a assuré M. Piñera le jour du bicentenaire de l'anniversaire de l'indépendance du Chili.
Le président a toutefois critiqué la grève de la faim de 34 Mapuche qui réclament la révocation d'une loi antiterroriste datant de la dictature (1973-1990), permettant d'alourdir leurs peines et de prolonger la détention préventive.
Le texte concerne directement les Mapuche, dont une centaine ont été incarcérés à la suite d'une vague de violences et d'occupations de terres en 2008-09.
"Ne confondons pas le peuple mapuche qui est en train de participer au bicentenaire, avec la situation des 34 qui ont choisi un chemin erroné. Le pays que nous allons construire se fait par le dialogue, l'unité et le travail, non par la violence et la grève de la faim", a déclaré le président libéral.
La frange la plus militante de la minorité indienne réclame une certaine autonomie dans l'Araucanie et la restitution de terres "ancestrales" prises par l'Etat à la fin du XIXe siècle et cédées au privé. Plus de 6O0.000 hectares ont été restitués depuis 1994. (belga)