mercredi 17 octobre 2018

CHILI : PARCE QUE L’INDECENCE A DES LIMITES


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MIGUEL KRASSNOFF MARTCHENKO, 
CRIMINEL DE LÈSE-HUMANITÉ
CHILI : LE COLONEL GERMÁN VILLARROEL, LE DIRECTEUR DE L'ÉCOLE MILITAIRE, RADIÉ DES CADRES DE L'ARMÉE

L'Armée de Terre du Chili a informé que le colonel Germán Villarroel Opazo a été destitué de son poste de directeur de l'École Militaire chilienne après avoir autorisé, lors d’une activité sportive dans l'enceinte de l'institution, un « hommage » à l'ancien agent de la DINA, le brigadier Miguel Krassnoff Martchenko, criminel de lèse-humanité, ainsi qu’une apologie de crimes contre l’humanité.
 COLONEL GERMÁN
VILLARROEL OPAZO
PHOTO TWITTER
C’est ce qu’a confirmé le général Miguel Alfonso Bellet, qui a aussi signalé que par mesure disciplinaire, le colonel Miguel Krassnoff Bassa, fils du brigadier à la retraite, a été radié des cadres avec résiliation du contrat. Et ce, après une enquête interne sollicitée par le ministre de la défense, Alberto Espina.

LE GÉNÉRAL MIGUEL ALFONSO BELLET
PHOTO AGENCIA UNO
Miguel Krassnoff est un des criminels de lèse-humanité les plus connus de la dictature chilienne. Il est derrière les barreaux depuis treize ans. Il lui en reste encore plus de 600 à purger pour violations de droits de l’homme. Krassnoff fut notamment condamné par contumace par le tribunal de Paris pour l’assassinat de quatre franco-chiliens pendant la dictature.

IMAGE DE L'HOMMAGE À KRASSNOFF
LE COLONEL GERMÁN VILLARROEL ET 
MIGUEL KRASSNOFF BASSA, LE FILS DU CRIMINEL.
TOUS LES DEUX LIMOGÉS 
« Les enceintes militaires, comme aucun autre espace administré par l'État, ne peut être utilisée pour commettre des actes condamnés par le système judiciaire comme crimes », a déclaré le ministre de la défense chilien.

Les députés de l’opposition ont aussi critiqué l’« hommage à des criminels ».Ils ont exigé la départ du colonel directeur de l'École Militaire. La députée Carmen Hertz, présidente de la commission des Droits de l'homme, a sollicité, depuis la chambre des députés, le ministre de la Défense, de « convoquer immédiatement » le Commandant en chef de l'Armée de terre chilienne, Ricardo Martínez, et d’« imposer des mesures drastiques et dissuasives ».