vendredi 26 avril 2019

AU CHILI, LES ÉTUDIANTS EN COLÈRE DESCENDENT DANS LES RUES DE SANTIAGO

« NI TERRORISTES, NI DÉLINQUANTS /
ÉTUDIANTS CONSCIENTS »


UNE LOI NOMMÉE « AULA SEGURA » (SALLE DE CLASSE SÛRE), À PEINE PROMULGUÉE PERMET DÉSORMAIS AUX FORCES SPÉCIALES D’INTERVENIR DANS LES ÉCOLES ET D’EXPULSER IMMÉDIATEMENT DES ÉTUDIANTS OU DES LYCÉENS.
 «AU CHILI, LES ÉTUDIANTS EN COLÈRE 
DESCENDENT DANS LES RUES DE SANTIAGO» 
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      Jets de pierres, gaz lacrymogène, canons à eau, etc. Les affrontements entre les jeunes et les forces de l'ordre ont été particulièrement violents, au Chili, lors d'une marche organisée pour dénoncer le système éducatif actuel.
      Plusieurs dizaines de milliers d'étudiants se sont rassemblés pour protester ensemble dans les rues de Santiago, la capitale du pays. L'événement avait pourtant commencé pacifiquement. Présents pour la première marche de 2019, les étudiants s'étaient donné rendez-vous pour clamer, ensemble, leur mécontentement face au système éducatif actuel. Des hommes, vêtus de capuches noires, se sont insérés dans la foule avant de s'en prendre au mobilier urbain et aux policiers présents.

      Ce qui devait être une simple marche de protestation s'est transformée en véritable affrontement entre les jeunes et les forces de l'ordre. Le rassemblement a dégénéré à tel point que les discours prévus à la fin de la marche ont été suspendus.

      Au total, 35 personnes ont été interpellées (dont six mineurs), du côté des forces de l'ordre 6 policiers blessés ont été comptabilisés. Les jeunes présents étaient principalement des étudiants du secondaire et de l'université réclamant, notamment, la fin de la loi "aula segura" permettant aux établissements scolaires d'expulser plus facilement les étudiants impliqués dans des faits de violence.

      Les jeunes ont présenté aux autorités une pétition en cinq points demandant, entre autres, une éducation non-sexiste, ou encore des changements dans le modèle de financement.