jeudi 18 avril 2019

AFFAIRE NARUMI : RIEN NE FILTRE DE L'AUDITION DU SUSPECT AU CHILI


[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

LE PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE DE BESANÇON,
ETIENNE MANTEAUX, AU CHILI.
PHOTO MAXPPP - MAXPPP
Rien ne filtre après l'audition de Nicolas Zepeda, ce mercredi au Chili. Cet homme de 28 ans est le seul suspect dans la disparition de Narumi, en décembre 2016 à Besançon. L'ex-petit ami de l'étudiante s'est rendu à l'interrogatoire de la justice chilienne en présence d'une délégation bisontine.
Par Marie-Coralie Fournier, France Bleu Besançon
6Temps de Lecture 1 min 19 s
NICOLAS ZEPEDA À LA SORTIE DE SON
AUDITION À SANTIAGO DU CHILI.
PHOTO MARTIN BERNETTI
L'audition s'est bien tenue ce mercredi comme prévu à Santiago du Chili et le suspect était bien là. Pour le reste, rien n'a filtré sur les échanges entre la justice chilienne et Nicolas Zepeda, soupçonné de la disparition de Narumi Kurosaki, dans la nuit du 4 au 5 décembre 2016 à Besançon. Le corps de l'étudiante japonaise n'a jamais été retrouvé et pour tenter d'avancer dans l'enquête, une délégation de magistrats et enquêteurs bisontins ont assisté à cet interrogatoire au Chili.

Reparti dans une voiture de luxe 

Nicolas Zepeda, 28 ans, a répondu à la convocation mais en échappant aux nombreux journalistes présents devant le siège du parquet régional de Santiago. Il est passé par une entrée spéciale, comme son avocat l'avait demandé à la justice chilienne. Il est arrivé discrètement, à l'abri des regards et des caméras. Après plus de deux heures d'interrogatoire, il est reparti dans une voiture de luxe noire, aux vitres teintées. Les journalistes ont bien tenté de courir derrière la voiture, en vain : aucune déclaration face aux nombreux reporters chiliens et étrangers présents.

A-t-il parlé? 

L'objectif de cette audition était de pouvoir confronter le suspect, pour la première fois, aux preuves réunies par les enquêteurs français, présents sans pouvoir poser de question directement. 

Pour autant, ni le procureur de la République de Besançon, qui a assisté à l'interrogatoire, ni le parquet chilien n'ont souhaité indiquer si Nicolas Zepeda a répondu aux questions, ou s'il a gardé le silence.