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DES GUATÉMALTÈQUES MANIFESTENT POUR LA DÉMISSION DE JIMMY MORALES LORS DE LA COMMÉMORATION DE L'INDÉPENDANCE DU PAYS GUATEMALA CITY LE 14 SEPTEMBRE 2018. PHOTO EDWIN BERCIAN |
Jimmy Morales est critiqué pour s’être attaqué à une mission anticorruption de l’ONU enquêtant sur le financement de sa campagne électorale.
ILS ÉTAIENT DES MILLIERS À GUATEMALA CITY, JEUDI 20 SEPTEMBRE. PHOTO LUIS ECHEVERRIA |
« Nous n’avons pas peur et nous voulons qu’ils [le président et son gouvernement] partent », a déclaré Lenina Garcia, une étudiante. Pour cette militante, le président Morales s’est attaqué à la Commission internationale contre la corruption et l’impunité au Guatemala (Cicig) « pour défendre ses propres intérêts».
La Cicig se voit (encore) refuser l’entrée du territoire
Le 4 septembre, le président Morales avait déclaré persona non grata Ivan Velasquez, le chef de la Cicig. Et quatre jours auparavant, il avait annoncé le non-renouvellement du mandat de la Commission au-delà de septembre 2019. La mission onusienne, rejointe récemment par la justice guatémaltèque, a demandé la levée de l’immunité du président, soupçonné de financement illégal de sa campagne en 2015.
Défiant les Nations unies et la Cour constitutionnelle, le chef de l’État guatémaltèque a maintenu sa décision de refuser l’entrée du territoire à la CICG, alimentant encore davantage la colère populaire. Celle-ci est d’autant plus vive que M. Morales avait promis durant sa campagne électorale de lutter contre la corruption et de prolonger le mandat de la mission onusienne.