mercredi 13 mars 2019

LE PCF EXCLU DU DÉBAT DE FRANCE 2 POUR LES EUROPÉENNES


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IAN BROSSAT DANS LE STUDIO DU FIGARO.
PHOTO SÉBASTIEN SORIANO 


ILS N’ONT PAS HONTE !. LE PCF MIS AU BAN PAR LA TÉLÉ PUBLIQUE
Exclu d’un débat de France 2, Ian Brossat, tête de liste PCF, demande à être reçu par Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions.
CAPTURE D'ÉCRAN 
Ce n’est pas la première fois que le PCF hausse le ton contre le sort que les médias audiovisuels lui réservent. Il avait par exemple saisi le CSA, l’été dernier, après le black-out sur son université d’été. Mais cette fois des élections sont en jeu, la situation devient donc plus clairement encore une anomalie démocratique. D’autant que l’éviction est pratiquée par le service public. Ainsi, l’Émission politique, de France 2, du 4 avril prochain, consacrée à la campagne des élections européennes et qui accueillera les candidats de différentes listes, fait l’impasse sur celle soutenue par les communistes. « Il s’agirait d’un déni de démocratie grave et incompréhensible », reproche Ian Brossat, tête de la liste en question, dans un courrier, siglé #PasSansNous, adressé à la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte. 


«EUROPÉENNES: IAN BROSSAT (PCF) S'INDIGNE DE 
NE PAS ÊTRE INVITÉ AU DÉBAT DE FRANCE 2 » 
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« Le Parti communiste français est présent dans les deux Assemblées, avec plus de trente parlementaires qui prennent part au fonctionnement institutionnel de notre pays. Les Françaises et les Français se sont choisi plus de 7 000 élu·e·s locaux et nationaux de notre famille politique pour les représenter, plus de 800 maires et trois parlementaires européens pour faire entendre et respecter leur voix », rappelle également l’adjoint PCF à la Mairie de Paris. À ceux qui penseraient lui objecter le poids relatif du PCF dans les sondages (2 à 3 % des intentions de vote), Ian Brossat réplique : « La dernière élection présidentielle a démontré qu’il était possible de proposer aux Français des débats télévisés de grande qualité en y conviant l’ensemble des forces en présence. C’est cela la vitalité de notre démocratie. » Car, à n’accorder la parole qu’à ceux qui sont en tête des sondages, on risque d’en faire une prophétie autoréalisatrice. Et les exemples se multiplient. Sur BFMTV une soirée spéciale annonce pour le 20 mars : « La crise et après ? Le débat des chefs de parti »… avec seulement six d’entre eux, encore sans le PCF.