mardi 5 mars 2019

ELLIOTT ABRAMS, MONSIEUR SALES GUERRES

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«LA VIE TRAGIQUE DU CRIMINEL DE GUERRE ELLIOTT ABRAMS»
 PHOTO ALEX BRANDON
Les fauteurs de guerre. Elliott Abrams, Représentant spécial des États-Unis au Venezuela
Envoyé spécial au Venezuela du secrétariat d’État américain depuis le 25 janvier 2019, pour « aider le peuple vénézuélien à rétablir pleinement la démocratie et la prospérité dans son pays », Elliott Abrams est une vieille connaissance en Amérique latine. Né en 1948, cet avocat de formation rompt avec ses premières attaches démocrates à la fin des années 1970, pour soutenir Ronald Reagan contre Jimmy Carter en 1980. L’élection du premier le propulse en tant que secrétaire d’État assistant pour les droits humains et les affaires humanitaires, ce qui le conduit à superviser et couvrir les atrocités commises par les forces militaires américaines dans leur croisade contre les gouvernements du Salvador, du Honduras, du Guatemala, ainsi que par les Contras au Nicaragua, groupes paramilitaires d’extrême droite qui firent régner la terreur dans la société civile nicaraguayenne au moyen d’enlèvements, de tortures et d’assassinats ciblés, comme le rappelle le magazine Jacobin. à cette occasion le «faucon» aux ailes encore tendres s’initiera au transport d’armes par de blanches colombes humanitaires interposées - une « expertise » sans doute appréciée dans les circonstances récentes.

PHOTO STEFANI REYNOLDS
Nommé assistant du président et senior directeur pour la démocratie, les droits humains et les opérations internationales par George W. Bush en 2001, ses tendances humanitaires s’affirmeront à nouveau, en particulier dans la tentative de coup d’État contre Hugo Chavez de 2002. « La passion d’Elliott pour les droits et les libertés de tous les peuples fait de lui une personne idéale et un ajout précieux et opportun. (…) Elliott sera un véritable atout pour notre mission d’aider le peuple vénézuélien à rétablir pleinement la démocratie et la prospérité dans son pays », a déclaré Mike Pompeo au cours de la conférence de presse annonçant l’envoi d’Elliott Abrams au Venezuela, rapporte The Hill dans son édition du 25 janvier. Un atout sanglant. 
J. S.
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«LA VIE TRAGIQUE DU CRIMINEL 
DE GUERRE ELLIOTT ABRAMS»
 PHOTO ALEX BRANDON