[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
«LA VIE TRAGIQUE DU CRIMINEL DE GUERRE ELLIOTT ABRAMS» PHOTO ALEX BRANDON |
Les fauteurs de guerre. Elliott Abrams, Représentant spécial des États-Unis au Venezuela
Envoyé spécial au Venezuela du secrétariat d’État américain depuis le 25 janvier 2019, pour « aider le peuple vénézuélien à rétablir pleinement la démocratie et la prospérité dans son pays », Elliott Abrams est une vieille connaissance en Amérique latine. Né en 1948, cet avocat de formation rompt avec ses premières attaches démocrates à la fin des années 1970, pour soutenir Ronald Reagan contre Jimmy Carter en 1980. L’élection du premier le propulse en tant que secrétaire d’État assistant pour les droits humains et les affaires humanitaires, ce qui le conduit à superviser et couvrir les atrocités commises par les forces militaires américaines dans leur croisade contre les gouvernements du Salvador, du Honduras, du Guatemala, ainsi que par les Contras au Nicaragua, groupes paramilitaires d’extrême droite qui firent régner la terreur dans la société civile nicaraguayenne au moyen d’enlèvements, de tortures et d’assassinats ciblés, comme le rappelle le magazine Jacobin. à cette occasion le «faucon» aux ailes encore tendres s’initiera au transport d’armes par de blanches colombes humanitaires interposées - une « expertise » sans doute appréciée dans les circonstances récentes.
PHOTO STEFANI REYNOLDS |
J. S.
[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
«LA VIE TRAGIQUE DU CRIMINEL DE GUERRE ELLIOTT ABRAMS» PHOTO ALEX BRANDON |