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LA COUR SUPRÊME DU CHILI A PRIS LA DÉCISION LIBÉRER DES TORTIONNAIRES DE LA DICTATURE |
La Cour suprême du Chili a octroyé la liberté à sept condamnés pour des crimes contre l'humanité. « C'est une faute aberrante du point de vue juridique », a déclaré la députée et avocate des droits de l’homme Carmen Hertz. |
LA DÉPUTÉE ET AVOCATE DES DROITS DE L’HOMME CARMEN HERTZ. PHOTO INFINITA |
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LE SOUS-OFFICIERDE L'ARMÉE DE TERRE FELIPE LUIS GONZÁLEZ ASTORGA |
LE SOUS-OFFICIERDE L'ARMÉE DE TERRE HERNÁN PORTILLO ARANDA |
En plus d'être « une faute aberrante du point de vue juridique », la présidente de la Commission de Droits de l'homme de la chambre des députés a exposé que c’est « contraire aux obligations internationales de l'État Chilien », et que c’est « un signal lamentable et terrible, car les résolutions des tribunaux de justice, quand nous parlons des crimes contre l'humanité, ont un effet social et éthique sur la société »
LE SOUS-OFFICIERDE L'ARMÉE DE TERRE JOSÉ QUINTANILLA FERNÁNDEZ |
Dans le même ordre d’idées, Hertz a affirmé que «primo, ces sept personnes ont une peine ridicule, une sanction qui, au final, est l’impunité. En deuxième lieu, aucun des accusés n'a coopéré avec l'action de la justice (...) Aucun de ces sujets criminels n'a jamais fourni de renseignements pertinents sur l'organisation à laquelle ils appartenaient, par conséquent, ils ne peuvent avoir de liberté conditionnelle ».
LE COLONEL DE L'ARMÉE DE TERRE MANUEL ANTONIO PÉREZ SANTILLÁN |
Enfin, elle a indiqué qu’elle sera partie prenante de l'accusation d'inconstitutionnalité de la décision de la Cour Suprême, étant donné que les magistrats « commettent sans aucun doute, un abandon total de leurs fonctions».
LE SOUS-OFFICIER DES CARABINIERS GAMALIEL SOTO SEGURA |