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LE PRÉSIDENT VÉNÉZUÉLIEN, NICOLAS MADURO, LORS DE LA CÉRÉMONIE MILITAIRE À CARACAS, LE 4 AOÛT, AU COURS DE LAQUELLE IL A ÉTÉ LA CIBLE D’UN ATTENTAT PHOTO JUAN BARRETO / AFP |
Trois personnes, dont un général, ont été arrêtées lundi, portant à quatorze le nombre de personnes sous les verrous, soupçonnées d’être impliquées dans cette affaire.
Neuf jours après l’attaque contre le président vénézuélien Nicolas Maduro, un général a été arrêté lundi 13 août et présenté à un juge, ainsi que deux autres personnes soupçonnées d’être impliquées dans cet « attentat ».
DES PARTISANS DE NICOLAS MADURO, À CARACAS, LE 13 AOÛT À CARACAS. PHOTO ARIANA CUBILLOS |
« Hier, lundi 13 août, il y a quelques heures à peine, ont été présentés [devant le juge] le citoyen Juan Requesens, le colonel Pedro Javier Zambrano Hernandez et le général de division de la garde nationale bolivarienne Alejandro Pérez Gamez », a déclaré le procureur général Tarek William Saab, lors d’un point de presse, mardi.
Pour l’heure, selon les autorités, quatorze personnes ont été interpellées depuis le 4 août, date de l’attaque aux drones chargés d’explosifs survenue lors d’une parade militaire à Caracas et dont le chef d’État socialiste a été victime.
Mais ce chiffre « pourrait augmenter car les détenus livrent des détails », a ajouté le procureur général, selon lequel 34 personnes au total sont soupçonnées d’être impliquées dans cette affaire.
Mandat d’arrêt contre l’ex-président du Parlement
Outre le général Pérez Gamez et le colonel Zambrano, Juan Monasterios, un ex-sergent de la garde nationale bolivarienne, est également sous les verrous. Ce corps militaire est chargé notamment du maintien de l’ordre. Le député de l’opposition Juan Requesens a aussi été interpellé la semaine dernière par les autorités.
Un mandat d’arrêt a enfin été lancé par Caracas à l’encontre de l’ex-président du Parlement vénézuélien, Julio Borges, une des figures les plus connues de l’opposition vénézuélienne, actuellement en exil en Colombie.